Dans la soirée du mercredi 19 octobre, organisé par l’ambassade d’Arménie en France, le 31e anniversaire de l’indépendance de l’Arménie a été célébré dans les salons du l’hôtel “Intercontinental” de la capitale.
Des centaines d’invités étaient présents, parmi lesquels un grand nombre de personnalités politiques connues : l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, des sénateurs, des députés, des maires, des membres de conseils municipaux (il relèverait de mission impossible de les énumérer un par un, tellement la liste serait longue), mais aussi les chefs des églises apostolique, catholique et évangélique arméniennes de France, des anciens ambassadeurs de France en Arménie, des responsables d’organisations de renom, des représentants de communautés (comme la communauté chypriote), des journalistes tout aussi célèbres, le représentant de la République d’Artsakh en France Hovhannes Gevorgian, le co-président du CCAF Ara Toranian…
Après avoir écouté les hymnes de l’Arménie et de la France chantés par la Garde républicaine, l’ambassadeur Hasmik Tolmajian a prononcé son discours. Elle a d’emblée mentionné que dans la situation actuelle, les festivités n’auront pas lieu cette année. Elle a souligné la détermination de l’Arménie à rester « souveraine et démocratique ». Ensuite, Mme Tolmajian a mis l’accent tout particulièrement sur les relations plus que particulières existant entre Paris et Erevan, et a brièvement présenté l’historique de ses relations privilégiées qui nous viennent de l’époque du royaume cilicien. Puis, évoquant la situation très préoccupante dans laquelle se trouve actuellement l’Arménie, Mme Tolmajian a déclaré : « Mon pays fait face à de sérieux défis existentiels. il est menacé par ses voisins qui veulent finir ce qu’ils ont commencé en 1915. L’Arménie vit un moment crucial de son histoire. Sans aide, cette jeune démocratie risque de disparaître.» Ensuite, Mme l’ambassadrice a exprimé sa gratitude à tous ceux qui, par leurs actions et par leurs tribunes, tirent la sonnette d’alarme et sensibilisent l’opinion publique.
À cette soirée, le gouvernement français était officiellement représenté par la secrétaire d’Etat aux Affaires européennes auprès du ministère des Affaires étrangères et de l’Europe, Laurence Boone. Répondant à Mme Tolmajian, elle a déclaré : « La fête nationale de l’Arménie est le Jour de l’Indépendance. Une indépendance durement acquise qui a permis au peuple arménien, fort de sa très longue histoire, de reprendre toute sa place dans le concert des nations. Une indépendance que la France a toujours défendue et défendra toujours ».
T.Ch. ■
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