« Le Golgotha arménien » de Mgr Balakian traduit en persan

 

La traduction en persan des mémoires de Mgr Grigoris Balakian « Le Golgotha arménien » vient d’être publiée en Iran, sous les auspices de l’ambassade d’Arménie (Éditions « Hoze Mashgh », 550 pages). Le livre est le récit d’un témoin oculaire du génocide arménien et est une source importante de recherches historiques. Il a été traduit en persan par Norayr Mehrabian et édité par Garun Sargsian.

En préambule on trouve les mots de bienvenue de l’ambassadeur arménien en Iran Arsen Avagian et du chef du diocèse arménien d’Azerbaïdjan iranien l’archevêque Krikor Tchiftdjian, ainsi que les avant-propos de l’éditeur et du traducteur ; puis sous 36 chapitres distincts sont présentés les témoignages du génocide arménien apportés par Mgr Balakian.

Le révérend Balakian a été arrêté et exilé avec d’autres intellectuels arméniens en 1915. Puis, déguisé en Allemand, il a été miraculeusement libéré et est retourné à Bolis deux ans plus tard, avant de partir en Europe. Il a servi comme chef spirituel dans différentes communautés arméniennes, pour devenir finalement le prélat des Arméniens du sud de la France. Il décéde en 1934, à Marseille.

Ses récits sont hautement précieux en tant que témoin et survivant du Génocide des Arméniens. Il a notamment été témoin des souffrances de Komitas, de Krikor Zohrab, de Vartges, de Siamanto, d’Agnuni, de Rupen Sevag et de milliers d’exilés. Il a participé au procès de Soghomon Tehlirian à Berlin et a dévoilé, par ses témoignages, la politique d’épuration des Arméniens menée par les Jeunes Turcs.