La fermeture de l’autoroute Goris-Stepanakert par le régime de Bakou le 3 décembre, les exercices militaires turco-azerbaïdjanais qui se déroulent à la frontière azerbaïdjanaise et iranienne et les négociations de haut niveau entre l’Azerbaïdjan et la Russie devraient peut-être être considérés dans leur ensemble comme un plan d’actions concertées. Ils se réfèrent directement à la mise en œuvre du projet turco-azerbaïdjanais du “corridor de Zangezur” et au franchissement des “obstacles” qui y sont liés.
Dès lors, les Azéris adressent un message à chacun des acteurs associés au « projet corridor ».
1. Aux Arméniens, la menace de fermeture du corridor de Latchine et le blocus de l’Artsakh.
2. Aux Iraniens, une réponse conjointe turco-azerbaïdjanaise contre d’éventuelles tentatives d’entraver la mise en œuvre des plans pro-turcs.
3. Aux Russes, promesses d’un rôle important dans la partie arménienne du “corridor”, mais aussi de nombreuses autres possibilités de coopération relevant des intérêts de la Russie, particulièrement en ces temps diificiles sur le plan géopolitique.