Lors de la réunion gouvernementale du 15 décembre, le Premier ministre Nikol Paգhinian a annoncé :
« L’Azerbaïdjan a d’abord bloqué le corridor de Latchine, puis fermé le gazoduc alimentant le Haut-Karabakh en gaz naturel. À la suite de ces actions provocatrices, les habitants du Haut-Karabakh ont été privés du droit à la libre circulation, confrontés aux difficultés de chauffage de leurs habitations dans des conditions hivernales, des milliers de personnes, dont des enfants, ont été laissées sur les routes par temps froid de l’hiver, de nombreuses familles ont été divisées, restant aux deux côtés du blocus.
Les citoyens ayant de graves problèmes de santé sont privés de médicaments et de services de santé. L’approvisionnement en vivres et autres produits de première nécessité a été interrompu. 120 000 personnes sont pris en otages.
Les écoles et les maternelles chauffées au gaz ont été contraints de fermer leurs portes, à la suite de quoi environ 22 000 enfants ont été privés du droit à l’éducation. »
Le Premier ministre a considéré la situation créée au Haut-Karabakh comme une crise humanitaire.
« Cette crise est survenue à la suite du non-respect par l’Azerbaïdjan de ses obligations internationales. Comme cela a déjà été mentionné à maintes reprises, la fermeture du corridor de Latchine est une violation directe et flagrante par l’Azerbaïdjan de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020, au simple motif que selon le paragraphe 6 de ladite déclaration : ce corridor est sous le contrôle de la force de maintien de la paix de la Fédération de Russie déployée dans le Haut-Karabakh, et que la l’Azerbaïdjan garantit la sécurité du transport des citoyens, des véhicules et des marchandises à travers ce corridor. Il s’agit d’une citation directe de la déclaration du 9 novembre, et la déclaration est un document qui porte également la signature du président de l’Azerbaïdjan », a souligné Pachinian.