ROYAUME-UNI : Un groupe d’hommes politiques et de personnalités publiques britanniques appelle les dirigeants internationaux à agir immédiatement face à la question du corridor de Berdzor

Mme Caroline Cox, membre de la Chambre des Lords du Parlement du Royaume-Uni, Lord Alton de Liverpool, l’ancien archevêque de Canterbury Lord Rowan Williams, le président de l’« Alliance Chrétienne Internationale », Dr. John Eibner, l’ancien ministre Tim Loughton et un certain nombre d’autres politiciens et personnalités publiques ont appelé les dirigeants internationaux à agir d’urgence face à la question du corridor de Berdzor.

« Malheureusement, la communauté internationale n’a pas réussi à arrêter la guerre terroriste déclenchée en ce 21e siècle, toujours en cours, menée par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens vivant dans leur terre arménienne historique d’Artsakh (qui a été cédée à l’Azerbaïdjan par Staline) et qui est menée actuellement dans un style médiéval, par un siège », lit-on dans la lettre publiée par les personnalités susmentionnées.

Les auteurs ont déclaré qu’en raison de la pénurie importante de produit de première nécessité, causée par la fermeture du corridor de Berdzor par l’Azerbaïdjan, il y a déjà eu des cas de décès dus à la privation de la possibilité de recevoir un traitement en Arménie.

« Selon le droit international, il incombe à tout un chacun la responsabilité de prévoir et de prévenir les génocides, de protéger les victimes et de punir l’agresseur. Malgré la condamnation de l’acte par le Conseil de sécurité de l’ONU, l’UNICEF et d’autres structures internationales, le silence des médias sur les violences commises par l’Azerbaïdjan se poursuit, donnant à ce pays l’occasion de poursuivre sa politique génocidaire en toute impunité », indique la lettre.

Les auteurs du texte appellent les dirigeants internationaux à « agir immédiatement face à cette terrible tragédie ».

« Nous espérons que des journalistes courageux et méritoires feront la lumière sur les souffrances d’un peuple qui, malheureusement, connaît de près la nature des crimes génocidaires », souligne la lettre.