La visite de la délégation de l’Assemblée nationale française en Arménie

« La France ne reconnaît pas l’indépendance de l’Artsakh et cela correspond au droit international auquel nous sommes soumis »

Le 12 janvier, la délégation conduite par la présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet, est arrivée à Erevan. Le 13 janvier, la délégation a rendu hommage à la mémoire des victimes du génocide arménien à Tsitsernakaberd.

La délégation a ensuite visité le Musée du Génocide. A l’issue de la visite, Mme Pivet a consigné ses impressions dans le livre d’or du musée.

Les parlementaires français appellent à un retour au dialogue sur
la plateforme de la coprésidence du Groupe de Minsk

Le même jour, lors de la conférence de presse tenue à l’Assemblée nationale d’Arménie, Yaël Braun-Pivet évoquant la question de la résolution du conflit de l’Artsakh, a déclaré que les parlementaires de son pays appellent à un retour au dialogue sur la plate-forme de la coprésidence du Groupe de Minsk, contrairement aux affirmations du président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, selon lesquelles la question de l’Artsakh est résolue et qu’il n’y a pas besoin de la coprésidence du Groupe de Minsk. En soulignant que le Groupe de Minsk est l’une des plateformes de dialogue existantes, elle a déclaré : « Ce n’est pas la seule, et toutes les moyens doivent être mis en œuvre afin d’apaiser la situation. »

« La France ne reconnaît pas l’indépendance de l’Artsakh et cela correspond au droit international auquel nous sommes soumis »

A la question de savoir si la France se prépare à reconnaître l’indépendance de l’Artsakh et ainsi faire le premier pas, étant donné que le Sénat français a adopté une résolution soutenant l’Arménie, où il appelait également à la reconnaissance de l’indépendance de l’Artsakh, Braun-Pivet a répondu :

« Quant à la question de la reconnaissance de l’indépendance de l’Artsakh, vous connaissez la position de la France. Elle ne la reconnaît pas aujourd’hui, et cela correspond au droit international auquel nous sommes soumis. »