Le rapport publié le 7 mars par le Bureau du défenseur des droits de l’homme d’Artsakh, indique que depuis le cessez-le-feu du 9 novembre 2020, au total 21 personnes (15 militaires et 6 civils) sont mortes en Artsakh suite à des agressions de l’Azerbaïdjan à l’encontre du peuple d’Artsakh.
Le rapport met également l’accent sur le blocus de l’Artsakh par l’Azerbaïdjan depuis le 12 décembre 2022, qui a conduit à des violations flagrantes des droits fondamentaux de la population : niveau de vie décent, libre circulation, soins de santé, éducation et un certain nombre d’autres droits.
De plus, dans les conditions du siège qui dure depuis 86 jours, la partie azerbaïdjanaise mène des attaques armées régulières depuis fin février.
En outre, le rapport qualifie l’action du 5 mars de « terrorisme ».
« Le blocus en cours par l’Azerbaïdjan, ainsi que les attaques armées régulières, visent à soumettre l’Artsakh à un nettoyage ethnique et à détruire la population arménienne native de la République par le terrorisme physique et psychologique, créant des conditions de vie insupportables », indique le rapport.