L’édition suédoise de Blankspot a publié un article intitulé « La nouvelle réalité de l’Arménie. alors que les regards sont tournés ailleurs, les frontières se rapprochent peu à peu ». Le journaliste de son équipe de rédaction a eu un entretien au bureau régional à Yeghegnadzor avec Marcus Ritter, le chef de la mission d’observation de l’UE à Arménie. L’interview a eu lieu le 23 mars.
Nous ne nous attarderons pas sur les détails de l’interview. Le passage qui nous intéresse particulièrement fait référence aux déclarations suivantes de Ritter : « Nous patrouillons le long de la frontière. Lorsque nous le faisons, nous informons à chaque fois Bakou par l’intermédiaire du représentant spécial de l’UE dans la région, Toivo Klaar, une semaine avant notre plan prévu. Ainsi ils peuvent savoir où nous sommes et ce que nous faisons. Ceci est également fait pour éviter les malentendus et les incidents. C’est ainsi que nous gardons contact avec l’Azerbaïdjan. »
« NH » – Le « travail » des Azéris,– déjà exceptionnellement habiles en matière de la malice,– est facilité beaucoup plus avec l’offre d’un tel service qui rend en même temps presque – pour ne pas dire complètement – dénuée de sens cette mission d’observation. Maintenant, la « chronologie » de la dernière agression azerbaïdjanaise près du village de Tegh devient plus compréhensible et claire. Le matin, la mission d’observation était là, et quand elle en est partie, l’ennemi prévenu au préalable de l’agenda, s’est immédiatement mis au travail contre les forces arméniennes. Nous serions tentés d’appeler tout ceci une plaisanterie qui laisse pourtant derrière elle que de nouvelles tragédies.