Le Centre d’information de l’Artsakh rapporte que le 23 avril, l’Azerbaïdjan a fermé le pont Hakari à la frontière entre l’Artsakh et l’Arménie. À cet égard, le président de l’Artsakh, Araïk Haroutunian, a convoqué une réunion urgente du Conseil de sécurité afin de discuter des derniers développements et des actions pertinentes des autorités.
Les autorités de l’Artsakh ont fermement condamné cette nouvelle provocation azerbaïdjanaise, la considérant comme un acte criminel qui aggrave la crise créée par l’encerclement de l’Artsakh et qui tend au nettoyage ethnique, violant à la fois la déclaration tripartite, la décision contraignante de la Cour internationale de justice des Nations unies et d’autres principes fondamentaux du droit international.
D’autre part, l’Azerbaïdjan a officiellement annoncé qu’il avait installé un poste de contrôle frontalier sur la route Berdzor-Stepanakert à des fins de contrôle des passeports. Selon les médias azerbaïdjanais, le service des gardes-frontières de ce pays a publié une déclaration à ce sujet.
Il faut ajouter à toutes ces informations celle très préoccupante qui fait état, selon certaines sources arméniennes, du déploiement par l’Azerbaïdjan des armes lourdes près de la section du corridor de Berdzor qu’il a bloqué. Le dissident azéri Manaf Djalilzade avait déjà écrit à ce sujet il y a quelques jours (voir “NH” numéro 1867 du 20 avril).