L’ambassadeur de l’Union européenne en Arménie, Andrea Victorin, au sujet de la déclaration controversée faite par le président du Conseil européen Charles Michel après la réunion tripartite à Bruxelles, a estimé qu’« il est nécessaire de garantir les droits et la sécurité des Arméniens du Karabakh, et pour cela, un outil international doit être mis en place. »
Le 15 mai, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, Aykhan Hadjizadé, a jugé les propos de Victorin inacceptables, les considérant comme « une ingérence dans les affaires intérieures de l’Azerbaïdjan », et a ajouté que tout le monde connaît la position de l’Azerbaïdjan sur cette question.
« Les propos de la représentante de l’Union européenne constituent une ingérence dans les affaires intérieures de l’Azerbaïdjan, contredisent le droit international et sont inacceptables. La région du Karabakh fait partie intégrante de l’Azerbaïdjan indépendant. Comme d’autres minorités nationales vivant en Azerbaïdjan, les droits des Arméniens du Karabakh sont garantis dans le cadre des lois de notre pays », a-t-il déclaré.
Selon Hadjizadé, personne ne devrait faire obstacle aux tentatives de Bakou d’établir un dialogue avec la population arménienne.
« Il est nécessaire de mettre fin aux déclarations contre l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan.