Le 17 mai, le Premier ministre Nikol Pachinian, s’exprimant lors de la 4e conférence du Conseil de l’Europe à Reykjavik, la capitale de l’Islande, a souligné que l’Arménie reconnaît la superficie de 86.600 km2 de l’Azerbaïdjan, et que l’Azerbaïdjan reconnaît également la superficie de 29.800 km2 de l’Arménie, ajoutant que l’accord à cet égard a été conclu lors de la réunion tripartite qui s’est tenue à Bruxelles il y a trois jours.

« Mais à la suite de la fermeture illégale du corridor de Latchine, les Arméniens du Haut-Karabakh sont assiégés depuis 5 mois et vivent dans des conditions de crise humanitaire. L’envoi d’une mission d’enquête internationale dans le Haut-Karabakh et au corridor de Latchine est une nécessité. Et pour assurer la sécurité et les droits des Arméniens du Haut-Karabakh, le lancement des négociations Bakou-Stepanakert sous les auspices internationaux est vital. En aidant à la résolution de ces problèmes, le Conseil de l’Europe soutiendra l’instauration de la démocratie et de la stabilité dans le Caucase du Sud », a-t-il déclaré.

« Nous avons convenu à Prague que les frontières soviétiques de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan deviennent des frontières d’État »

Dans son discours, le Premier ministre a également souligné que le 6 octobre 2022 à Prague, avec le soutien du président français Macron et du président du Conseil européen Michel, un accord avait été conclu avec le président azerbaïdjanais selon lequel des efforts devraient être faits pour normaliser les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la base de la déclaration d’Almaty de 1991, en d’autres termes, les frontières administratives de l’Arménie soviétique et de l’Azerbaïdjan soviétique deviendraient des frontières d’État.