La « vie prospère » des minorités ethniques en Azerbaïdjan

Alors qu’Ilham Aliev promet la prospérité aux Arméniens, en déclarant « je suis convaincu que la vie des Arméniens vivant dans la région du Karabakh en Azerbaïdjan sera bien meilleure que pendant les années d’occupation », les minorités ethniques du pays qu’il dirige vivent dans des conditions complètement différentes.

En Azerbaïdjan, le quartier kurde de Yevlakh est obstinément appelé le quartier des « Gitanes », bien que les habitants se considèrent comme Kurdes.

La population de cette région d’Azerbaïdjan, riche en pétrole et en gaz, est privée des conditions essentielles de vie : elle n’a pas d’électricité, de gaz, d’égouts, de rues goudronnées. En raison de la pauvreté, les familles nombreuses ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école, alors au lieu de recevoir une éducation, les mineurs gagnent le pain quotidien avec leurs parents en mendiant ou en collectant des débris de métaux dans l’espoir de les vendre.

« Si le gouvernement donnait de la nourriture, des chaussures, des vêtements à mes enfants, ou si je recevais une allocation, je ne serai pas obligée de mendier », a déclaré Goulbari Mamedova, une habitante de cette région, qui a difficilement accepté de se confier au service d’Azerbaïdjan de l’agence de presse « Liberté ». Elle a déclaré qu’à chaque fois qu’elle parle de ses problèmes, soit ses compatriotes se moquent d’elle, soit la police l’opprime pour avoir critiqué le clan Aliev.

Aucune structure prestigieuse ne confirme les paroles d’Aliev

Alors que le dirigeant azerbaïdjanais promet monts et merveilles aux Arméniens sur la scène internationale, se vantant du « haut niveau de tolérance qui prévaut dans l’Azerbaïdjan multiethnique », aucune structure prestigieuse ne confirme ces propos.

Le Parlement européen a critiqué  à plusieurs reprises l’administration Aliev de ne remplir ses obligations concernant la protection des droits des minorités ethniques, comme ceux des Lezgins, des Talish, des Arméniens ou des Kurdes.