ARMÉNIE – À l’occasion du 28 mai, les dirigeants du pays se sont rendus au mémorial de Sardarapat

Le 28 mai, le Premier ministre Nikol Pachinian, avec le président Vahagn Khatchatourian, le président de l’Assemblée nationale Alen Simonian, des représentants de la faction « Contrat civil » et des chefs de missions diplomatiques accrédités en Arménie, ont visité le mémorial de la bataille de Sardarapat à l’occasion de la fête de la République.

Le premier ministre a adressé ses félicitations par une allocution. Il a déposé une couronne au mémorial des héros de la bataille de Sardarapat et leur a rendu hommage.

Le premier ministre a notamment mentionné dans son allocution :

« Je vous félicite tous à l’occasion du 28 mai, fête de la République. En ce jour de 1918, le peuple arménien a établi un État républicain pour la première fois de son histoire. Pour la première fois dans notre réalité, un État a été créé où le pouvoir appartenait au peuple.

Cet événement historique a eu lieu dans les conditions de l’effondrement des empires, de la formation d’un nouvel empire et d’un nouvel ordre mondial, lorsque notre peuple a pu prouver son droit de vivre par les batailles de Sardarapat, Bash-Aparan et Gharakilisa.

Mais la Première République n’a pas réussi à se positionner comme un vecteur de sécurité, de bien-être et de bonheur pour ses propres citoyens, car, de fait, elle n’a pas connu un seul jour de paix durant toute son existence. La famine, l’émigration causée par le génocide, les conflits internes, l’absence séculaire d’économie, d’institutions d’État, de culture d’État, l’influence étrangère et la guerre ont causé la chute de la Première République.

(…)

La Première République n’a pas eu le temps nécessaire. Nous l’avons toujours. La Première République n’a pas pu tenir après la guerre de 1920, nous sommes toujours debout après celle de 2020 et nous construisons un État-patrie ici et maintenant, et nous n’aurons plus à chercher une nouvelle patrie, car notre notre État est notre patrie.

L’État est à la fois un objectif et un moyen. C’est un objectif, car l’État peut mieux exprimer l’intérêt de son fondateur qui est le peuple ; et c’est un moyen, car l’État peut mieux exprimer l’intérêt de son fondateur qui est le peuple. Et cet intérêt nous oblige à assurer la sécurité, le bien-être et le bonheur pour notre peuple qui souffre depuis longtemps, et cela n’est possible que dans des conditions de relations normalisées avec les voisins, uniquement dans des conditions de paix, ce que la Première République n’avait pas, quelque chose que malheureusement, n’a toujours pas la Troisième République non plus.

C’est exactement la raison pour laquelle nous avons adopté et nous sommes en train de mettre en œuvre systématiquement le programme de paix, car tous nos martyrs sont tombés pour le bonheur et non la souffrance de leur propre peuple, et c’est une Arménie prospère, développée, vivante et sûre qui apportera la paix éternelle pour les âmes de tous nos martyrs.

Gloire à tous nos martyrs qui ont sacrifié leur vie pour la patrie.

Et vive la République d’Arménie. »