Selon le Centre d’information de l’Artsakh, le 23 juin la partie azerbaïdjanaise a posé des blocs de béton sur le couloir de Berdzor, près du rivière Hakari.
Visiblement, Bakou qui avait jugé insuffisant de bloquer cette route – la seule qui relie l’Artsakh à l’Arménie et au monde extérieur – avec un poste de contrôle illégal et des véhicules blindés (qui ont succédé aux pseudo-écologistes), avait en plus entrepris cette initiative démonstrative, empêchant tout mouvement, y compris ceux de la Croix-Rouge et des Casques bleus.
Mais, dès le lendemain on signalait que les Azéris avaient levé la barrière. Les circonstances dans lesquelles la partie azerbaïdjanaise a fait machine arrière restent pour l’heure inconnues. Il est probable que la visite de diplomates étrangers qu’ils avaient organisé au lendemain de l’installation ait joué un rôle, mais rien n’est encore sûr.
En tout cas, cet acte prouve une fois de plus les objectifs monstrueux des autorités azerbaïdjanaises : isoler complètement le peuple d’Artsakh du monde extérieur et mettre en œuvre toutes les méthodes de répression, montrant également qu’ils ne sont pas du tout disposés à exécuter la décision de la Cour internationale des Nations Unies.