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Les entretiens téléphoniques de Pachinian 

 

Le Président français appelle à un règlement par la « seule voie » diplomatique

Le Premier ministre Pachinian a eu des entretiens téléphoniques les 8 et 9 septembre, avec le Président Macron, le Président de l’Iran, Ebrahim Raïssi, le chancelier allemand, Olaf Sholz, le Premier ministre géorgien, Irakli Garibachvili et le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken. 

Lors de ces entretiens ont été évoquées la situation humanitaire catastrophique de l’Artsakh suite au blocus imposé par l’Azerbaïdjan, les informations préoccupantes faisant état d’une accumulation, par l’Azerbaïdjan, de moyens militaires à la frontière avec l’Arménie et à proximité de l’Artsakh.

Au cours de l’entretien qui s’est tenu le 8 septembre, le Président français a redit son attachement à une résolution de la crise humanitaire en Artsakh et à un « règlement juste et durable du conflit, dans le respect du droit international et par la seule voie de la diplomatie ».

Le Premier ministre arménien, a quant à lui, une fois de plus souligné son attachement aux accords conclus à Prague le 6 octobre 2022 et à Bruxelles le 14 mai 2023, ainsi qu’aux approches visant à résoudre toutes les questions exclusivement par des méthodes diplomatiques et dans une atmosphère constructive.

Il a exprimé sa volonté de tenir des discussions urgentes avec le président azerbaïdjanais afin d’apaiser les tensions.

Raïssi à Pachinian : « Tout changement dans la région sera considéré comme une ligne rouge pour l’Iran »

Lors de l’entretien téléphonique avec le Premier ministre arménien, le Président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que « tout changement dans la région et à ses frontières sera considéré comme une ligne rouge pour l’Iran ».

L’information a été rapportée par Sputnik Armenia, faisant référence à Miranpress.

Raïssi a souligné que les contacts en dehors du format « 3+3 », la coopération avec des tièrces parties, la participation à des exercices militaires avec celles-ci et les voyages suspects ne feront que compliquer la situation.

Dans le même temps, il a indiqué que l’Iran était prêt à aider l’Arménie et l’Azerbaïdjan à résoudre les problèmes existants.

Éditorial