Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a réagi au discours du Premier ministre arménien au Parlement européen, notant que les déclarations de Pachinian « montrent l’attitude agressive de l’Arménie et le désir de blâmer l’Azerbaïdjan ».
« Il est désolant d’entendre de telles déclarations de la part de l’Arménie, qui se présente comme un pays démocratique et épris de paix. Les accusations de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan sont sans fondement et contredisent les rapports de l’ONU. En outre, Pachinian a précédemment admis qu’il n’y avait aucune menace pour les Arméniens du Karabakh, ce qui contredit ses déclarations actuelles », indique le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan.
Faisant référence au corridor de Berdzor, Bakou note que « l’Azerbaïdjan a la souveraineté sur toutes les routes de son territoire, et les affirmations de l’Arménie concernant l’utilisation abusive de la route de Latchine (Berdzor) contredisent l’accord tripartite signé par le Premier ministre ».
Concernant la question du déblocage des voies de circulation, selon le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, « l’Arménie s’est isolée elle-même des projets régionaux. Elle (l’Arménie) est obligée de construire de nouvelles routes reliant les régions occidentales de l’Azerbaïdjan à la République autonome du Nakhitchevan, mais Erevan ne l’a pas fait. »
Bakou a également déclaré qu’« après l’élimination de la menace dans la région du Karabakh, une opportunité historique est créée pour la normalisation des relations entre les deux pays, tandis que la rhétorique offensive continue du Premier ministre arménien sape les perspectives d’un traité de paix ».
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