Moins d’un mois après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur le Karabakh et la reddition en vingt-quatre heures du gouvernement local, l’inquiétude sur l’avenir de la région grandisse en Arménie, affirme l’avocat et spécialiste du Moyen-Orient, Ardavan Amir-Aslani, dans son article publié sur le site Atlantico.fr.
Cependant, selon le chercheur, le moment ne semble pas propice à une invasion de l’Arménie par l’Azerbaïdjan, malgré l’absence de réaction occidentale à l’annexion du Karabakh.
Plusieurs raisons justifient cette conclusion. Tout d’abord, l’Arménie est un État indépendant reconnu sur la scène internationale, contrairement à l’Artsakh, ce qui rend une invasion illégale et susciterait une réponse internationale. De plus, l’armée arménienne s’est considérablement professionnalisée depuis sa défaite en 2020.
Un facteur clé est l’implication potentielle de l’Iran, qui soutiendrait l’Arménie pour préserver son intégrité territoriale et empêcher une attaque contre un voisin. L’Iran disposerait d’un avantage militaire significatif sur l’Azerbaïdjan.
Ardavan Amir-Aslani note que le président azéri, Ilham Aliev, a déjà atteint ses principaux objectifs avec l’annexion du Karabakh.
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