Livres ayant pour thème les Arméniens, en arménien, en français, en anglais et en turc. 1200 titres, 150 nouvelles publications. Voici la récolte d’Armen’Livres de cette année, et qui en dit long sur la portée de ce Salon.

Du 24 au 26 novembre, pendant trois jours, au POC (Pôle culturel) d’Alfortville la Maison de la culture arménienne d’Alfortville a organisé pour la 18e fois son salon annuel du livre, Armen’Livres 2023.

Parmi les invités de la cérémonie d’ouverture tenue jeudi 23 novembre figuraient le maire d’Alforville Luc Carvounas, les membres du conseil municipal, le premier secrétaire de l’ambassade d’Arménie Varduhi Sahakian, les dirigeants des organisations arméniennes et les représentants de la communauté.

Araxe Der-Kevorkian, directrice de la MCA, rappelant dans son discours le thème du Salon de cette année : « La culture, lieu de résistance » et faisant référence au déplacement forcé de la population de l’Artsakh et à la situation difficile de l’Arménie sous la menace des attaques de l’Azerbaïdjan, elle a souligné que la culture dans la diaspora est un facteur important et elle un moyen de faire face aux problèmes existants.

Yervant Baravian, président de la MCA, a également souligné dans son discours le rôle de la culture comme outil important de résistance.

Faisant référence aux activités de la Maison de la Culture, il a mentionné avec joie que cette année 340 élèves la fréquentent, dont 50 sont des nouveaux, alors que beaucoup d’autres sont inscrits sur la liste d’attente, car les « murs de la Maison commencent à devenir trop serrés » pour accepter tout le monde. M. Baravian a parlé des travaux préparatoires pour la construction du nouveau bâtiment, qui sont réalisés en coopération avec la municipalité.

La cérémonie d’ouverture s’est cloturée par un cocktail.

Parallèlement au Salon du livre, diverses activités culturelles avaient été organisées, dont la principale a sans aucun doute était la collecte de documents, un travail réalisé grâce aux efforts conjoints de l’Association pour la Recherche et l’Archivage de la Mémoire « ARAM » de Marseille. Le but était de « restituer » l’histoire des Arméniens de la région parisienne à travers des documents, plus exactement de retracer le parcours des réfugiés arméniens, de leur exil à leur installation en France. Durant trois jours, cette mission a été accomplie par un grand nombre de bénévoles, qui ont numérisé les documents découverts dans les archives de divers descendants de ces réfugiés.

Un atelier était également organisé samedi 25 novembre, où environ 200 élèves ont travaillé sur ces documents, sous la supervision des responsables de l’association « ARAM ». Une brochure pédagogique sur ce sujet avait été remise à chacun des élèves.

Le même jour a également eu lieu une table-ronde avec les auteurs des livres nouvellement parus. Une séance de dédicaces a succédé à cette rencontre. Durant les trois jours, une exposition ayant pour titre : « Arménie : La valse macabre » a été présentée aux visiteurs.

Dimanche 26 novembre, c’était le jour de l’annonce des résultats du Concours interscolaire de BD pour enfant.

C. I.