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Lavrov : « Il n’a jamais été question du “Corridor de Zanguezour” dans le cadre de la déclaration tripartite »

Lors de la conférence de presse consacrée à la synthèse des résultats de la diplomatie russe en 2023, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, se référant aux déclarations des dirigeants arméniens et azerbaïdjanais concernant le soi-disant « corridor de Zanguezour », a déclaré qu’il n’en a jamais été question dans le cadre de la déclaration tripartite.

« Ces derniers jours, les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais ont abordé dans leurs déclarations publiques les questions liées à la régulation des relations arméno-azerbaïdjanaises.

Լa question de l’établissement de la communication entre l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan a été évoquée. Dans la déclaration signée le 9 novembre 2020, il est indiqué que toutes les liaisons routières et économiques seront débloquées et que l’Arménie garantira la sécurité des communications dans les deux sens entre les régions occidentales de l’Azerbaïdjan et du Nakhitchevan, qui seront contrôlées par les services de sécurité des frontières de la Russie », a déclaré Lavrov.

Le ministre russe des Affaires étrangères a souligné qu’en cas de déblocage des voies de communication et des routes en Arménie et en Azerbaïdjan, les deux pays préserveront pleinement les droits et la souveraineté de ces voies.

Se référant également aux propos du Premier ministre Pachinian, selon lesquels « l’Arménie est prête à fournir une liaison terrestre entre l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan dans les mêmes conditions que celles proposées à l’Iran », Lavrov a noté que « pourtant c’est bien l’Arménie qui éprouve actuellement des difficultés à mettre en œuvre l’ouverture d’une route traversant la région de Syunik, comme indiquée dans la déclaration tripartite. Ils (les Arméniens) formulent de nouvelles exigences et ne veulent pas que cet axe soit placé sous le contrôle des gardes-frontières russes, bien que l’accord ait été signé par Pachinian. Ils ne veulent pas de contrôles neutres aux frontières et aux douanes, ils veulent avoir l’exclusivité du contrôle. Cela va à l’encontre des dispositions de l’accord conclu. »