La communauté arménienne de Marseille et tous ceux qui ont connu Ani Hovsepian, une enseignante dévouée des écoles arméniennes depuis des décennies, sont sous le choc suite à sa disparition tragique.

Selon la presse française, le 26 janvier, les marins-pompiers de Marseille, ont retrouvé dans un appartement du 1er arrondissement, près de la gare Saint-Charles, une femme âgée de 72 ans (Ani Hovsepian), inanimée. Malgré les tentatives de réanimation, la victime n’a pu être sauvée. Son compagnon, âgé de 67 ans et considéré comme le principal suspect, a été Interpellé sur les lieux et placé en garde à vue. Celui-ci aurait reconnu les faits dès le stade de sa garde à vue ainsi que devant le juge d’instruction, sans véritablement expliquer son geste.

« La police et la justice ne connaissaient pas cet individu pour de quelconque faits de violences conjugales. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour “homicide volontaire par conjoint”. L’enquête a été confiée à la “brigade des mineurs” de la Sûreté urbaine qui traite également de l’ensemble des affaires de violences intrafamiliales » précisent les médias. 

Ani Hovsepian, née à Istanbul, a été enseignante (même directrice pendant une période) durant nombreuses années dans différentes écoles arméniennes de sa ville natale. Au début des années 1980, elle s’est installée à Marseille, où elle a poursuivi cette même mission à laquelle elle était tant attachée, tout en œuvrant  pour d’autres institutions de la communauté arménienne, comme l’Association ARAM, mais aussi l’église arménienne de La Ciotat, leur apportant sa contribution inestimable.

La regrettée, passionnée d’écriture et de littérature arménienne, avait également apporté sa contribution au journal “Haratch”, en assurant de diverses correspondances de la région marseillaise.

Aimée de tous, elle laisse un souvenir lumineux.

Nous exprimons nos plus sincères condoléances à ses proches et amis, nous inclinant devant sa mémoire éternelle.