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En ces jours d’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, il convient de se souvenir d’une autre figure arménienne de la Résistance française, Louisa Aslanian, écrivaine et poétesse connue sous le pseudonyme de LAS.
En 1923, elle s’installe avec son mari Arpiar à Paris. En 1936, ils entrent au PCF, et Louisa Aslanian commence à écrire pour le journal arménien « Zangou » dirigé par Missak Manouchian. Le couple rejoint la Résistance intérieure française en 1940. Il travaille dans une maison d’édition clandestine et fournit des armes aux résistants. Louisa est de plus recruteuse pour les FTP-MOI (Francs Tireurs Partisans – Main d’Œuvre Immigrée) au sein d’une cellule combattante du Parti communiste français. Elle assure aussi la liaison entre des groupes de résistants comme le groupe Manouchian.
Amis des Aznavour, les Aslanian enseignent les mathématiques et les échecs au jeune Charles.
Le 26 juillet 1944, les nazis arrêtent Arpiar puis sa femme. Arpiar meurt à Dora et Louisa à Ravensbrück.
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