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Le gouvernement et l’opposition aux sujet des événements du Parlement

 

Pachinian. “La police a défendu le statut d’État de la République d’Arménie”

Le Premier ministre Pachinian, faisant référence aux événements de la veille, a déclaré lors de la séance du 13 juin à l’Assemblée nationale, avant de discuter de l’exécution du budget de l’État pour 2023 : “Les membres du mouvement dirigé par le Catholicos de tous les Arméniens et Robert Kotcharian ont attaqué les policiers. La réaction de la police a été légitime et professionnelle, et elle agira de la même manière dans tous les cas similaires.”

Poursuivant, Pachinian a déclaré : “Les manifestants ont tenté de briser la chaîne policière par la force afin de s’en prendre à la plus haute instance législative du pays. La police protégeait l’institution législative de la République d’Arménie, la police protégeait le statut d’État de la République d’Arménie. En outre, quelqu’un portant le titre d’évêque, s’adressant à la police quelque temps avant l’attaque, a déclaré : « Les gars, enlevez vos casques, vous ne risquez rien ». Un peu plus tard, la même personne a organisé un caillassage de ces mêmes gars. C’est malheureusement tout ce qu’il faut retenir du profil moral de deux hauts responsables de l’Église apostolique arménienne.
(…)
Hier, dans cette salle, ils m’ont montré une photo et ont essayé de me convaincre que la main d’un citoyen avait été arrachée. Ce n’est pas vrai. Ce citoyen a subi une opération et a été amputé de trois de ses doigts, ce dont je suis désolé, mais il ressort également de la séquence vidéo qu’il a pris du sol la grenade lancée par la police, qui ne représente pas de danger pour la vie mais qui explosa dans sa main. S’il ne l’avait pas fait, cela ne serait pas arrivé.”

Simonian : « Karekine II est responsable de tout cela »

Le président de l’Assemblée nationale, Alen Simonian, a de même qualifié l’incident d’«attaque». Dans son discours à la télévision publique, il a déclaré : « Il s’agit d’une attaque contre l’Assemblée nationale, la démocratie, la souveraineté et l’indépendance de l’Arménie et d’une démonstration d’impuissance. » Il a également ajouté que tout cela ne restera pas sans conséquence, et qu’il y aura des suites juridiques. « Ne pensez pas qu’il leur sera permis de commettre des violences par le hooliganisme, la violence, en faisant venir du monde de l’extérieur. C’est exclu », a-t-il ajouté.

Simonian a également souligné que « Karekine II est responsable de tout cela ».

« Le responsable de tout cela est  Karekine II. On doit répondre de ses actes devant la loi. Pour chaque attaque organisée contre des organes de l’État, on doit rendre des comptes.

Alors n’importe quel citoyen canadien (faisant allusion à la double nationalité de Mgr Bagrat – «NH») peut venir, accrocher la croix autour de son cou et entrer dans édifice qu’il souhaite ? Ce citoyen canadien doit comprendre que le nombre de personnes à qui il donne de l’espoir diminue jour après jour.

Les Kotcharians cachés derrière l’église et emballés, attaquent la police », a-t-il conclu.

 

Mgr Bagrat qualifié de «terrorisme» les actions de la police

Mgr Bagrat a qualifié de « terrorisme » les actions de la police contre les participants du rassemblement pacifique, ainsi que contre les citoyens qui se trouvaient dans le parc mitoyen à l’Assemblée nationale.

« Les exécutants et ceux qui donnent des instructions doivent être tenus responsables », a-t-il déclaré.

Le même jour, tard dans la soirée, malgré les tentatives des patrouilleurs pour l’en empêcher, il s’est rendu à l’hôpital universitaire n°1, où sont soignés les citoyens blessés lors des affrontements.

Il a également rendu visite à Abraham Gasparian et aux policiers blessés.

* * *

Le lendemain, le 13 juin, un autre rassemblement de protestation a eu lieu près du bâtiment gouvernemental. Commentant les actions violentes de la police la veille, Mgr Bagrat a déclaré aux journalistes : « Hier soir, les grenades utilisées, je vous l’assure, n’étaient pas que paralysantes, il y avait aussi des grenades à fragments ; les blessures des citoyens l’attestent. »