Un communiqué de presse envoyé par la municipalité de Gagny nous indique :

« HOMMAGE À UN RÉSISTANT GABINIEN

Mercès (*) Robert Papazian, d’origine arménienne, est né à Paris en 1924 et exécuté en 1944. Domicilié à Gagny, il était résistant dans le groupe Charles Hildevert et a obtenu la mention honorifique de mort pour la France. Après la Panthéonisation du résistant Missak Manouchian et de son épouse Méliné, le 21 février dernier, la Ville de Gagny souhaite, elle aussi, rendre hommage à un homme qui a œuvré pour la France.

Dans un premier temps, le sentier n°23 dit du chemin vert est renommé sente Mercès Robert Papazian. Cet acte symbolique permet de conserver le souvenir des sacrifices de cet homme, cette voie étant empruntée par de nombreuses familles déposant leurs enfants à l’école Émile Cote, ainsi que par les habitants du quartier des Castors. Dans un second temps, la plaque commémorative à la sente Nercès Robert Papazian (située derrière l’école Émile Cote) sera dévoilée dimanche 1er septembre à 17h, suivie à 17h30 par une cérémonie officielle des 80 ans de la Libération de Gagny sur la Place du Souvenir Français – Lieutenant-Colonel Robert Taurand. Cet événement symbolique sera l’occasion pour toutes et tous de se rassembler et de rendre hommage à ce résistant gabinien.

Pour mémoire, Gagny a compté 46 résistants locaux, dont 14 ont donné leur patronyme à une rue. Du groupe Hildevert, on trouve José Giner, Michel Jannin, Émile Guyon (père), Émile Guyon (fils), Louis Trouve et à partir du 1er septembre Mercès Robert Papazian.

Le dénouement du second conflit mondial s’est joué en 1944. Peu après le Débarquement, les forces résistantes se sont organisées pour accompagner l’avancée des Alliés libérant le pays et parmi eux, des Gabiniennes et des Gabiniens.

Pour célébrer le 80e anniversaire de la Libération de la région sous occupation nazie par les troupes alliées, la Ville vous invite à une cérémonie commémorative dimanche 1er septembre à Gagny à partir de 17h. »

(*) Nercès – Son identité ayant été enregistrée comme étant Mercès à son arrivée en France, ses papiers portent cette orthographe.