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FRANCE – Inauguration à Bourg-lès-Valence du buste de Charles Aznavour, offert par la ville jumelée de Talin en Arménie

Le 21 septembre, jour de l’Indépendance de la République d’Arménie, le buste de Charles Aznavour a été dévoilé lors d’une cérémonie solennelle au parc Terrisse de Bourg-lès-Valence, à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance.

Ce buste est offert par la ville de Talin en Arménie, qui a été jumelée avec Bourg-lès-Valence il y a 20 ans.

Étaient présents à cette cérémonie la maire de Bourg-lès-Valence, Marlène Mourier avec son équipe municipale, la délégation de Talin dirigée par le maire Tavros Sapeyan, la consule arménienne à Lyon Narine Nikolian, le fils de Charles Aznavour, Misha Aznavour, des Arméniens invités venus de différents coins de France et d’Europe, des membres de la communauté arménienne, des habitants de Bourg-lès-Valence.

Misha Aznavour, Marlène Mourier, Tavros Sapeyan, Narine Nikolian et Mikayel Khatchatrian, membre du conseil municipal d’Erevan, ont prononcé des discours, adressant des mots de félicitations et de fierté à l’occasion de cette journée particulière.

Les interventions ont été suivies d’un partie artistique courte mais intense et de grande qualité, avec des interprétations exclusives de deux des chansons les plus célèbres d’Aznavour. Le ténor et soliste Vanno Tadeo, venu en France avec la délégation de Talin, a enchanté toute l’assistance avec son « Ave Maria », tandis que le joueur de doudouk Chris Bégot (un Valentinois, premier joueur de doudouk diplômé en Europe) a interprété « Emmenez-moi », en sublimant la chanson avec les sonorités envoûtantes de cet instrument traditionnel arménien.

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La délégation de Talin est arrivée à Bourg-lès-Valence le 18 septembre.

Les 19 et 20 septembre, des réunions de travail entre les délégations des deux parties ont eu lieu dans la municipalité.

Ensuite, la délégation arménienne a effectué une série de visites : à la « Cité de la Chaussure » à Romans (la ville et ses célèbres chaussures tellement liées à l’émigration arménienne post-génocide), puis également au Centre du Patrimoine arménien de Valence, à des usines à vin, au Lycée agricole « Valentin », etc.