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Guerre, guerre, guerre et esclavage

Il n’y a pas de fin au calvaire du peuple palestinien, auquel s’est ajouté celui du peuple libanais. Tout comme l’année dernière, celui subi par la population de l’Artsakh contrainte de quitter sa demeure ancestrale après 9 mois de siège, sous le regard ambiguë de la communauté internationale.

Des scènes intolérables :  frappes des avions israéliens, roquettes, drônes à Gaza, en Cisjordanie et dans certaines régions du Liban, pertes en vies humaines, blessés et destructions de quartiers et de villages.

La plus grande tragédie du 21e siècle se déroule sous les yeux de la communauté internationale. On ne sait pas quelle fin aura ce grand désastre. De façon étonnante, les tragédies se répètent de plus en plus brutalement : Artsakh, Ukraine, Palestine…

Les Palestiniens et les Libanais sont impuissants à arrêter à eux seuls les attaques et la violence de l’armée gouvernementale israélienne qui est d’extrême droite, imprégnée d’une idéologie suprémacisme religieuse et du rêve de construire le grand Israël. Il bénéficie d’une aide militaire et financière considérable de la part de l’Occident, notamment des États-Unis.

Enfin, Emmanuel Macron, président d’un grand pays occidental partenaire d’Israël, a osé annoncer que la France donne la priorité à une solution politique et qu’il faut arrêter l’envoi des armes pour attaquer Gaza, ajoutant «qu’il n’est pas normal de proposer un cessez-le-feu d’un côté et de fournir des armes en même temps». Le discours du président français s’adressait spécifiquement au président des États-Unis, principal fournisseur d’armes et d’aide financière à Israël. Cependant, comme prévu, la riposte du Premier ministre israélien n’a pas tardé, qui a clamé «honte à Macron», et a soutenu qu’Israël protègeait l’Occident contre l’axe du mal iranien.

Dans le cas d’Israël, nous sommes témoins de l’immense arrogance et de la puissance d’un État qui a la capacité de réduire l’autre au silence et d’ignorer l’injonction ou l’avis de l’État le plus puissant de la planète, les États-Unis. Il agit en toute impunité.

Ce comportement rappelle celui de l’Azerbaïdjan lequel, de 2020 à 2024, sous couvert de conclure un accord de paix, a poursuivi un autre but, celui de l’arrachement du peuple d’Artsakh de sa terre ancestrale en recourant à la force brutale. Et actuellement, avec l’aide
de la Russie, de la Turquie et d’Israël, il poursuit la même politique hostile et haineuse à l’égard de l’Arménie.

L’assassinat des dirigeants du « Hamas » et du « Hezbollah » par les Israéliens crée l’occasion d’étendre la guerre à toute la région du Moyen-Orient. L’implication de l’Iran dans la guerre affaiblirait la sécurité de l’Arménie, renforçant la position de l’alliance russo-azerbaïdjanaise de refuser de signer l’accord de paix jusqu’à ce que la question du «couloir de Zanguezour » soit résolue en sa faveur.

Jusqu’où Israël peut-il aller avec sa politique offensive raciste et suprémaciste ? Quelles conséquences auront ces crimes sur la mise en œuvre du droit international ? Quelles conséquences auront-elles sur l’éducation des générations futures ?

Un nouvel ordre mondial est en train de prendre forme, dans lequel la logique consistant à établir à tour de rôle la paix après la guerre s’évanouit. Quel genre de « paix » servile sera-t-il imposé aux États du Moyen-Orient qui ne se soumettront pas à la domination militaire d’Israël ? Dans quelle mesure ce modèle de domination sera-t-il appliqué par les pays alliés d’Israël et des États-Unis ?

J. Tch.