L’accord signé en Azerbaïdjan à la conférence des Nations unies sur le changement climatique est critiqué par la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher et par les pays les plus pauvres de la planète.
Dans la lutte contre le changement climatique, la France est particulièrement insatisfaite des dernières avancées obtenues ce week-end. L’accord conclu dimanche à la COP29 est “décevant” et “pas à la hauteur des enjeux”, a ainsi regretté la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.
Malgré “plusieurs avancées”, dont le triplement des financements en faveur des pays pauvres menacés par le changement climatique, la conférence de Bakou a été marquée “par une vraie désorganisation et une absence de leadership de la présidence” azerbaïdjanaise, a affirmé la ministre.
“Le texte sur la finance a été adopté dans un climat de confusion et contesté par plusieurs pays”, a-t-elle rappelé, jugeant l’accord “pas à la hauteur des enjeux”.
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Rappelons que l’accord financier trouvé à la COP29 à Bakou, après douze jours de discussions tendues, prévoit un financement annuel d’au moins 300 milliards de dollars pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.
Cependant, cet accord a été largement critiqué, notamment par les pays les plus vulnérables qui réclamaient des montants bien plus élevés.
L’Inde et plusieurs nations africaines ont exprimé leur mécontentement, estimant que l’engagement était insuffisant et trop tardif. Bien que l’accord ait été salué comme un “pas important” par certains, il a été jugé décevant par d’autres, en particulier en raison de l’absence de mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. ■
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