Après son 35e Congrès Mondial tenu à Erevan, la FRA (Fédération Révolutionnaire Arménienne) Dachnaksoutioun a publié la déclaration suivante le 6 mars :
« Le 35e Congrès Mondial de la FRA s’est réunie dans une période de défis géopolitiques et nationaux majeurs pour la République d’Arménie et l’ensemble des Arméniens, d’occupation forcée de la République d’Artsakh, de génocide perpétré en Artsakh, et de menaces existentielles dirigées contre l’État arménien.
Les réaménagements mondiaux accompagnés de guerres, l’absence d’institutions internationales et de droit international efficaces, ainsi que l’absence de mécanismes de dissuasion efficaces constituent des défis sécuritaires pour l’existence de l’État arménien et la viabilité des communautés arméniennes.
L’équilibre militaro-politique perturbé dans la région après la guerre de 44 jours, les aspirations militaristes continues de l’Azerbaïdjan et le faux agenda de paix adopté par les autorités de la République d’Arménie créent de nouvelles menaces pour la sécurité.
Les valeurs identitaires nationales et les forces porteuses d’une idéologie nationale sont la cible principale tant du tandem turco-azerbaïdjanais que du régime de la République d’Arménie.
La crise sécuritaire et de gouvernance en Arménie, les démarches des autorités pour provoquer l’hostilité au sein de la nation et diviser la Diaspora approfondissent le désespoir public.
Après examen de la situation, le 35e Congrès Mondial de la FRA a affirmé :
La FRA proclame comme objectif stratégique la construction d’un État national compétitif et de nouvelle qualité ainsi que la préservation de l’identité arménienne, et annonce une étape décisive de lutte.
En conséquence, les priorités stratégiques suivantes sont définies :
1- Renforcement de l’État indépendant arménien, restauration de son intégrité territoriale et de sa souveraineté, création d’un État démocratique, légal et social conformément à la lettre et à l’esprit de la Déclaration d’Indépendance,
2- Mobilisation nationale autour de l’agenda de libération de l’Artsakh, mise en œuvre de garanties juridico-politiques internationales pour le retour collectif des Arméniens d’Artsakh et le respect de leurs autres droits fondamentaux,
3- Renforcement de l’armée arménienne et des systèmes de défense et de sécurité,
4- Poursuite de la reconnaissance internationale du Génocide arménien et du droit à réparation,
5- Adoption d’une politique étrangère fondée sur les intérêts nationaux et étatiques et surmontant les menaces sécuritaires,
6- Renforcement organisationnel de la Diaspora, consolidation nationale et politique autour des agendas panarméniens.
En même temps, le 35e Congrès Mondial de la FRA a confirmé :
La condition nécessaire pour arrêter le cours anti-national et anti-étatique adopté par les autorités de la République d’Arménie, garantir la sécurité de la Patrie, avoir un État arménien viable, établir la justice sociale, surmonter la crise nationale globale et réaliser les objectifs stratégiques de la FRA est le changement de pouvoir.
La Fédération Révolutionnaire Arménienne est pleine de détermination et prête à former une consolidation nationale autour de l’agenda de préservation et de développement de l’État et de l’identité nationale. »
Ajoutons que le 35e Congrès Mondial de la FRA, qui a terminé ses travaux le 6 mars, a élu une nouvelle composition de son Bureau : Armen Rustamian (Arménie), Lilit Galstian (Arménie), Taron Tonoyan (Arménie), Arsen Hambardzumian (Arménie), Sevan Tanielian (Iran), Khajag Meguerdichian (États-Unis), Daron Der-Khachatourian (États-Unis), Hovsep Der-Kevorkian (France), Mourad Papazian (France), Hagop Pakradouni (Liban), Raffi Donabedian (Canada).
Le Bureau nouvellement élu de la FRA a choisi Armen Rustamian comme représentant du Bureau de la FRA lors de sa première séance.
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