« La trace arménienne à Venise », un programme éducatif d’études arméniennes a été mis en œuvre pour la première fois grâce à une collaboration entre l’association culturelle et éducative arménienne Narek de Belgique et l’Université Ca’ Foscari de Venise

Ce programme a vu le jour grâce à un accord conclu lors de la 11e Conférence éducative pan-arménienne organisée l’été dernier par le ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports de l’Arménie (MESCS).

Dans le cadre de ce programme, les élèves des écoles arméniennes du dimanche de Belgique ont eu l’occasion unique de découvrir le riche patrimoine arménien de Venise. Ils ont visité l’île de San Lazzaro degli Armeni, la Congrégation des pères mékhitaristes, l’Église Sainte-Croix-des-Arméniens ainsi que l’Université Ca’ Foscari.

« Cette initiative est la première en son genre. Elle revêt une grande importance pour familiariser les enfants arméniens de la diaspora avec leur patrimoine culturel. Elle vise à créer de nouveaux ponts avec des institutions éducatives européennes de premier plan en renforçant la coopération dans le domaine de la préservation de l’identité arménienne et de l’éducation », a déclaré Artak Jamharjian, président de l’association Narek.

Sona Haroutunian, enseignante à l’Université Ca’ Foscari de Venise, a donné une conférence sur le thème « Les Arméniens à Venise », mettant en lumière le rôle des Arméniens dans le développement et la prospérité de Venise.

« Nous apprécions grandement cette initiative. Pendant des siècles, Venise a été l’un des centres culturels arméniens les plus importants, et de tels programmes offrent une opportunité unique de faire découvrir aux nouvelles générations les pages les plus importantes de notre histoire et de notre culture », a souligné Sona Haroutunian.

Il est à noter que, dans le cadre du programme du MESCS intitulé « Enseignement de l’arménien et des matières arméniennes dans les pays étrangers », des cours et des programmes de recherche en études arméniennes sont mis en œuvre à l’Université Ca’ Foscari, grâce au financement de l’État arménien.