Alerte !En ce moment même, à l’Université pontificale grégorienne du Saint-Siège au Vatican, se tient une conférence internationale intitulée « Le christianisme en Azerbaïdjan : histoire et modernité ». Jusqu’à présent, aucune organisation d’études arméniennes n’était au courant de cette conférence. Des dizaines d’experts et de chercheurs de divers pays (Turquie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Corée du Sud, Russie, Pologne, Italie, Géorgie, Allemagne, France, Canada, États-Unis et Lituanie) se sont réunis et mobilisés autour d’une conférence dont l’objectif est d’effacer l’histoire, la culture et la présence des Arméniens sur le territoire azerbaïdjanais. En conséquence, des monuments clairement arméniens – portant des centaines d’inscriptions arméniennes – sont présentés comme des monuments albanais du Caucase. Parmi eux, Amaras, Gandzasar, Dadivank et d’autres.Nous sommes également perplexes face à la participation de certains chercheurs renommés dans ce domaine, qui savent pertinemment qu’aucun chercheur arménien ne participe à cette conférence et que pas un mot n’y est prononcé sur les Arméniens. Nous exprimons notre protestation et notre inquiétude auprès des organisations et communautés de préservation de la culture arménienne, de la communauté universitaire internationale et de nos propres autorités, qui laissent notre mémoire, notre histoire et notre culture être ainsi occultées et ignorées.Équipe du projet « Monument Watch »
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