Le fils de Ruben Vardanian adresse une requête à Donald Trump pour la libération des prisonniers arméniens

David Vardanian, fils de l’ancien ministre d’État de l’Artsakh Ruben Vardanian, a adressé une demande au président américain Donald Trump, lui demandant d’intervenir en faveur de la libération de son père, emprisonné à Bakou depuis plus d’un an et demi, ainsi que celle de 22 autres prisonniers arméniens. Son appel, intitulé « Mon père est en prison depuis plus de 550 jours simplement pour être chrétien », a été publié par la chaîne américaine Fox News.

« Ma famille et moi espérons que Donald Trump, en tant que président de la paix, tiendra son engagement. Il peut agir en faisant comprendre au régime de Bakou qu’il doit respecter les règles internationales, et ainsi démontrer sa fidélité à l’instauration de la paix dans le Caucase, en obtenant la libération de mon père et des autres prisonniers politiques arméniens », écrit David Vardanian.

Il rappelle qu’avant son élection, lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump avait promis de défendre les chrétiens persécutés, parmi lesquels les Arméniens.

En octobre dernier, Trump avait critiqué sa rivale démocrate, alors vice-présidente Kamala Harris, l’accusant de n’avoir rien fait lorsque 120 000 chrétiens arméniens ont été brutalement persécutés et expulsés de force du Haut-Karabakh.

« Son conseiller [de Trump] à la sécurité nationale a également appelé à la libération des prisonniers politiques arméniens. C’est ce type de soutien et de pression qui finiront par l’emporter », a encore écrit David Vardanian.

Le fils de l’ancien ministre d’État de l’Artsakh affirme que son père est devenu un prisonnier politique pour avoir défendu le droit des Arméniens d’Artsakh à vivre sur la terre de leurs ancêtres.

Il ajoute que, selon des organisations de la société civile, l’Azerbaïdjan détiendrait actuellement plus de 300 prisonniers politiques, un nombre en augmentation ces derniers mois.

Le gouvernement arménien évite de communiquer publiquement sur les mesures concrètes prises pour le rapatriement des prisonniers arméniens, invoquant la volonté de ne pas leur nuire. En 2023, l’Arménie a toutefois saisi la Cour internationale de justice à ce sujet, une procédure toujours en cours. Par ailleurs, un accord a été conclu entre Erevan et Bakou stipulant que les deux parties devront retirer leurs plaintes internationales respectives lorsque le traité de paix sera signé.