Le 14 mai, une plaque commémorative dédiée à la mémoire de l’intellectuel, pionnier du mouvement arménophile en France, poète et critique littéraire Archag Tchobanian a été inaugurée dans le 9e arrondissement de Paris. Archag Tchobanian a vécu pendant de nombreuses années dans ce quartier historique de Paris (9 rue Jean-Baptiste Say).
Lors de la cérémonie, sont intervenus la maire du 9e arrondissement de Paris, Delphine Bürkli, l’ambassadeur d’Arménie Arman Khachatryan, et le président de la Fondation “Archag Tchobanian”, Varoujan Sirapian. Étaient présents l’ancien ambassadeur de France en Arménie, Henri Cuny, le membre du Conseil de Paris et délégué à la Mémoire et aux Anciens combattants, Alexis Govciyan, l’intellectuel franco-arménien Claude-Armen Mutafian, Hrant Norsen, auteur de nombreux articles et volumes consacrés aux monuments et traces arméniens en France, ainsi que des représentants de certaines associations de la communauté arménienne.
L’ambassadeur Khachatryan a exprimé sa gratitude pour cette initiative visant à perpétuer la mémoire de l’intellectuel d’origine arménienne, qui symbolise également l’amitié franco-arménienne. Il a souligné que le 9e arrondissement historique de Paris, par sa vitalité, a joué depuis les années 1920 un rôle important dans la formation d’une nouvelle génération d’intellectuels arméniens, parmi lesquels figurait Archag Tchobanian.
Madame Delphine Bürkli a défini Tchobanian comme l’initiateur et le pilier principal du mouvement arménophile. « En étant le porte-voix infatigable de l’Arménie, Tchobanian a su éveiller les consciences et œuvrer au rapprochement des peuples par le dialogue », a-t-elle déclaré.
Varoujan Sirapian a rappelé que Tchobanian était profondément attaché à la langue et à la culture françaises. Dès 1896, il avait alerté le public sur les massacres des Arméniens dans un livre dont la préface avait été écrite par Anatole France.
À la fin des interventions, la plaque commémorative a été dévoilée.
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