Le 21 août, à la question d’un journaliste demandant si les Arméniens pourraient se rendre à Chouchi après la signature d’un accord de paix, le Premier ministre Pachinian a répondu :
« En ce qui concerne la possibilité pour les citoyens arméniens de se rendre quelque part, je tiens à rappeler le principe de réciprocité. Oui, dans des conditions de paix, tout le monde pourra se rendre partout en tant que touriste, si c’est bien cela que vous entendez. »
Selon Pachinian, la question du retour des citoyens d’Arménie et d’Azerbaïdjan devenus réfugiés depuis le début des années 1990 présente, d’un point de vue stratégique, de très sérieux dangers pour le processus de paix, dans la logique actuellement dominante dans les deux pays.
« Cette discussion n’apportera rien aux réfugiés, mais conduira plutôt à de nouvelles tensions avec toutes les conséquences qui en découlent », a-t-il ajouté.
Concernant l’ouverture de la frontière arméno-turque, le Premier ministre a indiqué que des négociations se poursuivent avec la Turquie sur cette question, exprimant l’espoir que celle-ci s’ouvrira à un moment donné.
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