Les États-Unis prévoient d’allouer 145 millions de dollars à l’Arménie dans le cadre du projet « Route de Trump »

Dans le cadre du projet « Route de Trump », les États-Unis prévoient de fournir 145 millions de dollars d’aide à l’Arménie. Cette information a été communiquée au vice-Premier ministre arménien Mher Grigorian lors de sa rencontre avec Brendan Henrehen, chef du Bureau européen et eurasiatique du département d’État américain, arrivé à Erevan.

« Il s’agit de la première tranche de financement destinée au projet ‘Route de Trump – pour la paix et la prospérité internationales’ et à la mise en œuvre des accords connexes obtenus le 8 août, par le biais d’investissements dans les domaines du commerce, des infrastructures, des chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques et de la sécurité transfrontalière », a indiqué Henrehen.

Une certitude : il y a beaucoup d’incertitudes

Alors que les États-Unis annoncent déjà le financement de la « Route de Trump », l’incertitude continue de régner en Arménie concernant les détails de ce projet.

Ainsi, on ne sait pas combien s’élèvera la prochaine tranche de financement, ni quel montant total représentera le financement de ce projet. Il n’est pas clair non plus sous quelle forme cette aide américaine sera fournie – s’agit-il de subventions ou d’investissements ? De même, on ne connaît pas les attentes américaines en contrepartie des sommes mentionnées et non mentionnées…

La « Route de Trump » devra être desservie par un service douanier

Le 12 septembre, les députés de l’opposition ont adressé des questions au président du Comité des revenus d’État au parlement, notamment sur la manière dont les Azerbaïdjanais transiteront par le territoire arménien et si des douaniers arméniens travailleront sur cette route. Le président du Comité des revenus d’État, Edvard Hakobian, a assuré que la « Route de Trump » implique la présence d’un service douanier, mais il ne connaît pas non plus les modalités.

« Oui, je confirme une fois de plus que le service douanier y fonctionnera. En ce qui concerne les détails, ils font encore l’objet de discussions. Néanmoins, indépendamment de cela, nous procédons à des réformes pour la facilitation à toutes les frontières », a déclaré Hakobian.

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