Pour la première fois, seize remarquables chefs-d’œuvre chrétiens orientaux du Louvre seront exposés au Musée d’histoire d’Arménie

Le Musée d’histoire d’Arménie accueille pour la première fois seize remarquables chefs-d’œuvre chrétiens orientaux de la collection du Louvre, qui seront exposés avec une sélection spéciale des riches collections du Musée d’histoire d’Arménie.

L’exposition s’ouvre aujourd’hui, le 21 septembre, jour de la fête de l’indépendance de la République d’Arménie.

Les commissaires de l’exposition sont David Poghossian, Njdeh Yeranian, Sona Hovsepian, Maximilien Durand et Camille Chenais.

Les chefs-d’œuvre présentés appartiennent à une vaste zone géographique – de la Bulgarie à l’Égypte, de la Crète à la Syrie – et couvrent une période s’étendant du IVe au XIXe siècle : exemples de verrerie et d’art du bois, sculptures en pierre – khatchkars, fragments architecturaux, travaux d’orfèvrerie exceptionnels, ainsi que vêtements ecclésiastiques, rideaux, vaisselle et icônes…

Parmi les pièces empruntées au Louvre figurent le textile à l’image du prophète Jonas (IVe-Ve siècles, Égypte), la sculpture de la croix et du poisson (Ve-VIIe siècles, Égypte), le reliquaire (Ve siècle, Italie), le miracle de Cana (VIe-VIIe siècles, Empire byzantin), l’encensoir en argent décoré de scènes (XIIe-XIIIe siècles, Empire byzantin), l’icône byzantine de la Mère de Dieu (XVe siècle, Crète), l’icône avec la scène de la crucifixion (XIXe siècle, Jérusalem). Ils seront présentés aux côtés de la croix ailée de Dvin (VIIe s.), des chapiteaux en bois de l’église Saint-Apôtres de Sevan (IXe s.), de la porte aux riches gravures (XVe s.), d’un des encensoirs d’Ani (XIIIe s.), du khatchkar de l’autel de l’église Saint-Jean de Baghesh (1770), du rideau de l’église Saint-Jean de Gavar (XIXe s.) et d’autres pièces précieuses conservées au Musée d’histoire d’Arménie. Sera présenté séparément le reliquaire de saint Barthélemy l’Apôtre emprunté au Saint-Siège d’Etchmiadzine.

L’exposition vise à souligner non seulement les formes d’expression artistique particulières propres à chaque culture de l’Orient chrétien, mais aussi leurs liens et les points qui les unissent.

Cette exposition marque le début d’un nouveau format de coopération entre le Musée d’histoire d’Arménie et le Louvre, basé sur le mémorandum signé l’année dernière entre les deux institutions.

L’exposition qui se poursuivra jusqu’au 21 mars 2026, se réalise grâce à la coopération du Musée d’histoire d’Arménie et du Louvre, avec le soutien du ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports d’Arménie.

Éditorial