NEW YORK – Discours du Premier ministre Nikol Pachinian à la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies

Le 27 septembre, le Premier ministre Pachinian a prononcé un discours à New York lors de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a consacré la majeure partie de son intervention au sujet de l’établissement de la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, présentant en détail les progrès réalisés étape par étape sur cette voie au cours des dernières années. Le Premier ministre a déclaré que la paix entre les deux pays est établie, mais qu’il ne faut pas la considérer comme un point final, mais plutôt comme un processus exigeant un travail et un soin quotidiens.

Comme base juridique de cette paix, il a mentionné la Déclaration d’Alma-Ata de 1991, selon laquelle les deux pays reconnaissent mutuellement leur intégrité territoriale sur la base des frontières administratives de la période de l’Union soviétique. Cela signifie que le territoire de l’Arménie est identique à celui de la République soviétique d’Arménie, et celui de l’Azerbaïdjan à celui de l’Azerbaïdjan soviétique. Le Premier ministre a qualifié de tournant dans le processus de paix l’accord paraphé le 8 août à Washington et le rôle indéniable du président américain Donald Trump dans celui-ci.

Le projet « La Route de Trump » et la question du « Corridor de Zanguezour »

Dans ce contexte, le Premier ministre a également parlé de « La Route de Trump », notant qu’elle assurera une communication ininterrompue entre l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan à travers le territoire arménien, dans le respect de la souveraineté et de la juridiction de l’Arménie. Parallèlement, Pachinian a rejeté le terme de « Corridor de Zanguezour » utilisé par l’Azerbaïdjan, affirmant que celui-ci ne figure pas dans les documents convenus et est perçu comme une revendication territoriale.

Les relations avec la Turquie

Dans son discours, le Premier ministre a souligné l’amélioration des relations avec la Turquie et le déroulement positif des rencontres avec le président Erdoğan, dans le but d’établir des relations diplomatiques et d’ouvrir complètement la frontière.

Adhésion à l’Union européenne

Il a annoncé que l’Arménie a entamé le processus d’adhésion à l’Union européenne, ajoutant que cela doit être considéré non pas comme un choix géopolitique, mais comme un engagement envers les réformes démocratiques et les valeurs.

Réformes internes

À cette occasion, le Premier ministre arménien a annoncé qu’après les élections législatives de 2026, un référendum sur une nouvelle Constitution sera organisé afin de renforcer les fondations démocratiques du pays.

Sur la scène internationale

Concernant l’implication du pays sur la scène internationale, le Premier ministre a déclaré que 2026 sera une année importante pour l’Arménie, qui accueillera le sommet de la Communauté politique européenne et la conférence de l’ONU sur la biodiversité.

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