ÉTATS-UNIS – Le maire nouvellement élu de New York promet d’arrêter Netanyahou s’il met le pied dans la ville qu’il dirige

Le maire nouvellement élu de New York, Zohran Mamdani, a déclaré qu’il arrêterait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’il visitait la ville qu’il dirige.

Cette déclaration signifie que Benjamin Netanyahu ne peut plus se rendre à New York, où se trouve également le siège des Nations Unies.

Mamdani, un militant socialiste connu, a été élu maire de New York le mardi 4 novembre. Né à New York, il est d’origine indo-pakistanaise ; sa famille a émigré d’Ouganda en Amérique. Mamdani est connu pour son fervent soutien à la Palestine.

Le labyrinthe des intérêts politiques

Si les paradoxes politiques ont toujours existé, l’ère de l’information actuelle les expose avec une acuité sans précédent. Ces intérêts contradictoires, désormais flagrants, dessinent un paysage politique complexe et souvent déroutant.

Un exemple notable est apparu à New York : alors qu’en Israël, le Premier ministre Netanyahou reçoit un soutien significatif de certains milieux juifs orthodoxes, à New York, des membres de communautés similaires ont publiquement soutenu Zohran Mamdani.

En effet, le 31 octobre, quelques jours avant le scrutin, un groupe identifié comme appartenant à la communauté juive orthodoxe s’est rassemblé devant la mairie de New York. Ils y ont exprimé leur soutien total à Zohran Mamdani, condamnant la campagne menée à son encontre.

Leur porte-parole, le rabbin David Feldman, a déclaré aux médias : « Nous sommes ici sur les marches de la mairie de New York et nous sommes témoins de terribles menaces contre le candidat Mamdani (…) ». Il a également souligné : « L’État d’Israël et ses actions ne représentent en aucun cas le vrai judaïsme et ne représentent certainement pas la religion juive ».

La question se pose désormais de savoir si la déclaration post-électorale de M. Mamdani concernant l’arrestation de M. Netanyahou a déçu ces partisans. Il est également possible que cette posture ait déjà fait partie intégrante des calculs stratégiques des différentes parties impliquées. L’analyse de ces alliances paradoxales reste ouverte.

Éditorial