Les dirigeants arméniens et les citoyens ordinaires ont déposé des fleurs sur un mémorial de la Seconde Guerre mondiale à Erevan lundi pour marquer le 77e anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie.
L’anniversaire est resté un jour férié, officiellement appelé Jour de la Victoire et de la Paix, en Arménie après l’éclatement de l’Union soviétique.
Quelque 320 000 habitants de l’Arménie soviétique, alors une république de seulement 1,3 million d’habitants, ont été enrôlés dans l’armée soviétique pendant la guerre la plus sanglante de l’histoire de l’humanité. Le nombre total de ses participants d’origine arménienne de diverses républiques soviétiques est estimé à plus de 500 000. Environ la moitié d’entre eux sont morts au combat.
Dans un communiqué publié à cette occasion, Pachinian a salué la contribution « inestimable » des Arméniens à la défaite de « l’un des plus grands maux : le fascisme ».
« Cent sept Arméniens ont reçu le titre de Héros de l’Union soviétique, beaucoup de nos compatriotes ont combattu dans les armées des pays alliés, participé à la lutte antifasciste d’un certain nombre de pays et ont été couronnés de gloire », a-t-il déclaré. « Aujourd’hui, nous nous inclinons devant les actes et la mémoire de nos héros, nos martyrs, et nous sommes fiers de l’héroïsme de nos ancêtres. »
Pachinian et le président Vahagn Khatchatourian ont dirigé dans la matinée une cérémonie de dépôt de gerbes au mémorial de guerre situé dans le parc de la Victoire d’Erevan. Des soldats arméniens et russes ont défilé devant son feu éternel lors de la cérémonie.
Des milliers de personnes, parmi lesquelles des anciens combattants, ont visité le mémorial dans les heures qui ont suivi.
Pachinian a également échangé des messages de félicitations traditionnels avec le président russe Vladimir Poutine et d’autres anciens dirigeants soviétiques.
« La mémoire du grand passé nous oblige à renforcer les liens d’amitié dont nous avons hérité et à développer globalement les relations arméno-russes au profit des peuples de nos pays », a-t-il écrit à Poutine.
