Le dimanche 15 mai, le jardin public situé derrière l’hôtel de ville de Montpellier a été baptisé Parc d’Arménie au cours d’une cérémonie à laquelle ont participé m’ambassadrice d’Arménie en France et de nombreux représentants de la communauté arménienne. La dénomination de ce parc en hommage à l’Arménie a été votée à l’unanimité par le conseil municipal en février dernier.
Le maire Michaël Delafosse et Hasmik Tolmajian, ont dévoilé ensemble la plaque mise en place à l’entrée du parc, rue des Acconiers, entourés par de nombreux membres de la communauté et de l’amicale arménienne de Montpellier créée en 1976, son président Hakob Harutyunyan et son président d’honneur, le professeur Gérard Dédéyan, ainsi que les autorités religieuses arméniennes venues de Marseille.
Plusieurs personnalités engagées dans les relations entre Montpellier et l’Arménie étaient également présentes. Le sénateur Hussein Bourgi a été salué pour « son amitié sans faille », l’élue municipale aux relations internationales Clare Hart, pour « sa profonde humanité »,
et le bâtonnier Nicolas Bedel de Buzareingues, pour « les liens tissés entre les barreaux d’Erevan et de Montpellier ».
L’ambassadrice d’Arménie a rappelé pour sa part « le lien très fort entre l’Arménie et le Languedoc dès le Moyen Âge » et s’est réjouie « du renforcement de l’intérêt des universitaires montpelliérains pour l’Arménie et les Arméniens ». « Montpellier fut une des premières villes françaises à ériger un monument en mémoire du génocide arménien de 1915 », a aussi insisté l’ambassadrice. Situé sur l’esplanade, celui-ci avait été inauguré en 1986 par Georges Frêche et Jean-Paul Tahmazian.