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L’Azerbaïdjan tente une nouvelle incursion aux frontières de l’Artsakh

L’armée d’Artsakh a accusé lundi les forces azerbaïdjanaises d’avoir lancé des attaques contre ses positions dans le nord et le nord-ouest de son territoire.

L’Armée de défense d’Artsakh a déclaré que tout au long de la journée, ses troupes ont contrecarré les « tentatives azerbaïdjanaises de franchir la ligne de contact ».

« La partie arménienne n’a subi aucune victime », a-t-il déclaré dans un communiqué publié dans la soirée. « La situation reste tendue.

Le communiqué ajoute que les forces de maintien de la paix russes stationnées au Karabakh ont reçu des « informations détaillées » sur la situation sur les lignes de front. Aucune position arménienne n’a été prise.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a quant à lui catégoriquement nié toute violation du cessez-le-feu dans ou autour de l’Artsakh.

Plus tôt dans la soirée, Arayik Haroutiounian, le président d’Artsakh, a tenu ce qui semblait être une réunion d’urgence avec le commandant de l’Armée de défense, Kamo Vartanian, et d’autres responsables de la sécurité.

Dans ce qui pourrait avoir été un développement connexe, le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan a tenu un appel téléphonique avec la secrétaire d’État adjointe américaine Karen Donfried. Une lecture arménienne de l’appel n’a fait aucune mention explicite de l’escalade signalée en Artsakh.

Donfried s’est entretenu avec Mirzoyan et le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Djeyhoun Bayramov le 17 juillet, au lendemain de leurs entretiens directs à Tbilissi. Une semaine plus tard, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a téléphoné aux dirigeants arménien et azerbaïdjanais. Blinken a ensuite tweeté qu’il voyait une « opportunité historique de parvenir à la paix dans la région ».

Jeudi dernier, la partie arménienne a déclaré que les forces azerbaïdjanaises avaient ouvert le feu sur deux villages du Haut-Karabakh et sur des positions de l’armée arménienne à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ce que Bakou a nié.