Arman Tatoyan, l’ancien défenseur arménien des droits de l’homme, commence à dévoiler ses secrets.
“Pour la première fois, j’ai parlé du fait que le gouvernement arménien m’a demandé de ne pas critiquer la présence illégale azerbaïdjanaise près de nos villages et sur les routes immédiatement après la guerre, notamment les panneaux de localisation et la présence d’officiers armés azerbaïdjanais et leurs actions, et comme alternative on m’a proposé de travailler uniquement par écrit et de ne rien publier.
La raison indiquée était que cela n’avait rien à voir avec les droits de l’homme, et que mes déclarations contre les autorités provoquaient le mécontentement des citoyens et l’opposition les utilisait. La ” punition ” de cela a été l’initiative de prendre de force environ 90% des voitures de notre personnel, afin que nous ne puissions pas nous rendre dans les régions frontalières.
Naturellement, ma réponse a été négative… Ensuite, je me suis vu obligé d’organiser une conférence de presse et j’ai appelé le public à me soutenir. Cette conférence de presse était également consacrée à l’initiative du gouvernement visant à priver les personnes de leur indépendance financière.
Les déclarations et les actions très irresponsables de hauts responsables représentant le pouvoir politique de l’Arménie sont l’une des principales menaces à la sécurité de l’Arménie et de l’Artsakh.”
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