Le 8 mars, Aliev a prononcé un discours à la cérémonie d’ouverture du 10e Forum mondial « Défis et espoirs » (qui est plutôt une plate-forme de propagande azerbaïdjanaise qu’un véritable forum consacré aux sujets annoncés) à Bakou.
Le dictateur de Bakou a déclaré dans son discours que « l’Azerbaïdjan a restauré depuis environ deux ans et demi une immense zone de 10 000 mètres carrés (faisant allusion aux territoires arméniens occupés – “NH”), qui a été complètement détruite. »…
Il a également affirmé que son pays n’a commis ni crime de guerre, ni destruction, ni génocide, mais qu’il « se contente seulement de régler ses comptes sur le champ de bataille. »
Selon Aliev, immédiatement après la fin de la guerre de 44 jours, l’Azerbaïdjan a pris l’initiative d’entamer des négociations de paix et a présenté cinq principes qui pourraient servir de base à la conclusion d’un accord de paix avec l’Arménie. « Nous espérons que les acteurs internationaux, leur contribution à ce dossier, convaincront l’Arménie de ne pas gâcher cette opportunité », a-t-il ajouté, notant que « l’Azerbaïdjan veut la paix ».
« Il n’y a aucun obstacle pour parvenir à la paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie »
Aliev a ensuite affirmé qu’« il n’y a aucun obstacle à l՛instauration de la paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ». Il a répété une fois de plus que les Arméniens d’Artsakh peuvent vivre sous les lois azerbaïdjanaises en tant que minorité nationale.
« Je suis sûr que les Arméniens de la région du Haut-Karabakh vivront dans de bien meilleures conditions. Chaque conflit a sa cause, son cours et sa fin. Mais l’important est que les différends entre les pays soient résolus sur la base du droit international. l’intégrité territoriale et la souveraineté ne peuvent être modifiées par la force », a-t-il souligné.