Le 15 octobre, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a hissé le drapeau de son pays à Stepanakert. Il a ensuite visité les districts de Krkjan et d’Ajapniak de la capitale de l’Artsakh, la forteresse d’Askeran, et a également hissé le drapeau azerbaïdjanais à Ivanian et Askeran.

Le même jour, le dictateur de Bakou célébrait le 20e anniversaire de sa première élection à la présidence.

…et  il menace l’Arménie depuis Stepanakert

Depuis Stepanakert, il a menacé l’Arménie, déclarant que « si quelconque force en Arménie pense encore à la vengeance, elle doit regarder attentivement les images de la capture des anciens dirigeants de l’Artsakh ». Aliev a traité ces derniers de pantins.

« Le séparatiste, qui se faisait appeler “ ministre des Affaires étrangères ”, avait alors déclaré avec ironie que si l’Azerbaïdjan voulait hisser son drapeau à Khankenti (Stepanakert), qu’il ouvre une ambassade dans notre pays. Maintenant, on lui sert du thé là-bas, dans notre cellule d’isolement. Et voilà que notre drapeau flotte ici, maintenant. Cela devrait leur servir de leçon. Malheureusement, ils n’ont pas écouté mes paroles prononcées il y a 20 ans, puis répétées à maintes reprises. Ils pensaient que ce ne sont que des mots. Non, j’ai accompli tout ce que j’ai dit. Tout le monde le sait, même en Arménie, et ne l’oublions pas. Qu’ils n’oublient pas la guerre de 2020. Qu’ils n’oublient pas les opérations antiterroristes », a fanfaronné le monarque, encouragé par son impunité, tout en promettant que les Azerbaïdjanais resteront « pour toujours » en Artsakh.

Il a également profané le drapeau de l’Artsakh, l’a piétiné et en a fièrement publié les photos. Sardar Safarov, qui a fait ses études en Turquie, a été nommé gouverneur de Stepanakert.