Désormais, c’est « l’Histoire de l’Arménie » qui sera enseignée à la place de « l’Histoire des Arméniens » dans les écoles arméniennes. Le gouvernement a approuvé la décision lors de la réunion du 11 juillet.

Selon le Premier ministre Nikol Pachinian, présent à la séance, c’est l’État qui devrait être au centre de la vie publique.

« À mon avis, nous sommes dans un processus dans lequel nous essayons actuellement de gravir “la tour de la perception de l’État”, d’où nous pouvons voir le monde d’une manière complètement différente. Il s’agit d’une question extrêmement importante, il ne s’agit pas seulement de changer de nom », a-t-il déclaré, soulignant que si nous voulons la formation, le renforcement, la pérénnité de l’État, il faut chercher la solution dans le domaine de l’éducation.

Pachinian a précisé la différence entre « l’Histoire de l’Arménie » et « l’Histoire des Arméniens » : « L’histoire de l’Arménie est l’histoire du développement de l’existence de l’État avec des épisodes de non-existence de l’État, et l’histoire des Arméniens est l’histoire de la non-existence de l’État avec des épisodes de l’existence de l’État », avant d’ajouter :

« Nous devons assurer notre transformation d’un peuple d’émotions en un peuple d’État, car l’État est une culture complètement différente, l’État est une façon de penser complètement différente, et cela doit être mis en œuvre de manière cohérente en République d’Arménie, complètement, progressivement. »