Le Service national de sécurité d’Arménie (NSS) a annoncé dans un communiqué publié le 2 novembre avoir déjoué des actes terroristes en préparation contre les structures d’État et même contre un civil.

« À la suite des preuves et d’autres actes de procédure effectués au cours de l’enquête préliminaire, il a été constaté que A.M., S.M., E.Ts., V.O., K.S., avec l’accord préalable d’autres membres du groupe – dont les identités restent à définir – en recevant des fonds, en acquérant du matériel et en les adaptant, et voulant changer l’ordre public, au cours de l’année 2023, ils se sont préparés à commettre une explosion et d’autres actes dangereux pour la population, ainsi qu’à s’emparer et à détenir des bâtiments importants de l’État de la République d’Arménie et d’autres bâtiments, tout en privant un civil de sa vie, avec le risque de causer de grands dégâts matériels et d’autres conséquences graves, dont le but était de perturber l’activité des autorités publiques. Mais en raison de circonstances indépendantes de leur volonté, ils n’ont pas pu réaliser leur projet criminel, celui-ci ayant été déjoué à présent par le Service national de sécurité d’Arménie », mentionne notamment la déclaration du NSS d’Arménie.

Bien que le NSS n’ait pas précisé s’il pensait que le renversement du gouvernement arménien était l’objectif ultime de ces actes terroristes en préparation, il a néanmoins  affirmé avoir déjoué un complot similaire fin septembre en arrêtant huit hommes accusés de conspirer pour assassiner Nikol Pachinian et s’emparer du pouvoir. Parmi les suspects figure Albert Bazeyan, un homme politique de premier plan qui a été maire d’Erevan il y a plus de vingt ans. Bazeyan nie les accusations.