Le 1er mars, Mané Tandilyan, fondatrice du parti « Pays pour vivre », a entamé une grève de la faim sur la place de la Liberté.

Dans un message publié sur sa page Facebook, elle déclare :

« Aujourd’hui marque le 12ᵉ jour de la grève de la faim de Ruben Vardanian. Chaque jour supplémentaire laisse une empreinte irréversible sur sa santé, mettant sa vie en danger.

Il est difficile d’imaginer ce que traverse Ruben, mais une chose est certaine et ne laisse place à aucune illusion : en prenant une telle décision, il prouve que tous les autres moyens d’action ont été épuisés.

Ce geste vise à attirer l’attention de la communauté internationale sur les procès illégaux intentés contre les prisonniers arméniens détenus dans les prisons de Bakou. Rouben et nos autres détenus luttent pour l’honneur de l’Arménie et du peuple arménien, endurant des privations inimaginables tout en restant, moralement et psychologiquement, plus forts que beaucoup d’entre nous.

Ruben, j’ai honte que vous soyez encore emprisonné à Bakou et qu’aucune action entreprise jusqu’à présent n’ait eu l’impact nécessaire pour éviter que vous ne soyez contraint à de telles mesures extrêmes.

Mais sachez ceci : notre patrie vous attend. Revenez sain et sauf en Arménie.

Soutenant pleinement les revendications qui sous-tendent la grève de la faim de Ruben Vardanian, j’entame à mon tour une grève de la faim sur la place de la Liberté, dans l’espoir qu’il cesse cette action mettant sa vie en péril.

Ruben, fils digne du peuple arménien, ta patrie a besoin de toi, nous t’attendons ici… »

À noter que, sur la même place, en plus de Tandilyan, trois autres personnes ont déjà annoncé entamer une grève de la faim en soutien à Ruben Vardanian.