Azatutyun.am rapporte que selon un communiqué publié le 18 septembre par le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, Bakou demande à Erevan de ne pas développer son potentiel militaire et de dissoudre les structures étatiques de l’Artsakh.
« Nous exigeons de l’Arménie qu’elle mette fin à l’expansion de son potentiel militaire, qu’elle s’abstienne de tout projet de revanchisme, qu’elle ne viole pas et ne remette pas en question l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Azerbaïdjan, qu’elle cesse de soutenir le séparatisme et le terrorisme dans la région du Karabakh en Azerbaïdjan. Nous exigeons également le retrait immédiat de l’armée arménienne [du Karabakh], la dissolution des structures militaires et dites «“gouvernementales” de l’administration fantoche subordonnée à l’Arménie, le désarmement de toutes les forces armées arméniennes stationnées illégalement sur le territoire de l’Azerbaïdjan », déclare Bakou, ajoutant qu’« une amnistie peut être appliquée à ces soi-disant “représentants” de l’administration illégale. »
Selon le service de presse du ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, le même jour, le 18 septembre, une réunion a eu lieu au ministère entre les diplomates accrédités dans ce pays et l’administration Aliev.
Dans un communiqué publié sur les résultats de cette réunion, il est également mentionné que de hauts responsables azerbaïdjanais se sont plaints auprès des diplomates étrangers des « démarches non-constructives” de la partie arménienne, des tentatives de « politiser » la crise humanitaire, déclarant une fois de plus que les affirmations concernant le blocus de l’Artsakh ne correspondent pas à la réalité.
Le communiqué fait également référence aux auditions tenues la semaine dernière à la Commission des relations étrangères du Sénat américain, que de hauts responsables azerbaïdjanais qualifient de « mise en scène ». « Nous regrettons que la représentante du Département d’État se soit jointe aux déclarations unilatérales anti-azerbaïdjanaises », indique le communiqué.
© 2022 Tous droits réservés