Le vice-ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elnour Mammadov, lors de son discours tenue devant la Cour internationale de Justice (CIJ) sur la base des objections préliminaires soulevées par l’Azerbaïdjan a déclaré que « L’Azerbaïdjan a renvoyé tous les détenus en Arménie, à l’exception de ceux qui sont accusés de crimes graves ».
Il a souligné que les allégations de discrimination raciale formulées par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan étaient infondées : « Tous les prisonniers de guerre, ainsi que la plupart des détenus, ont été rapatriés en Arménie. Les autres sont toujours en prison soit pour des crimes graves, notamment des actes de torture et des meurtres, soit pour des accusations de crimes de guerre, de terrorisme et de séparatisme. En d’autres termes, leur détention n’a rien à voir avec la discrimination raciale. De même, les accusations de l’Arménie concernant le renvoi forcé d’Arméniens n’ont rien à voir avec la discrimination raciale. Mais l’Azerbaïdjan prend ces affirmations au sérieux et coopère avec l’Arménie afin de garantir la transparence, la clarté et la confiance mutuelle ».
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Dans le dictionnaire azerbaïdjanais, la définition des crimes graves pour les Arméniens doit sans doute correspondre à vouloir continuer de vivre sur ses terres ancestrales millénaires, à ne pas se laisser égorger par ceux qui viennent les chasser de ces terres-là « comme des chiens ». En revanche, selon le même dictionnaire, ceux qui les égorgent s’appellent des « héros ».
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