Selon l’agence azerbaïdjanaise APA, le vice-Premier ministre azerbaïdjanais, Shahin Mustafayev, a déclaré : « Nous considérons la décision du gouvernement arménien d’établir trois points de contrôle à la frontière avec l’Azerbaïdjan comme une falsification du respect des obligations assumées par le point 9 de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020. »

« Parce que, tout d’abord, selon des observations permanentes, les routes passant par ces points, en raison de leur relief et des conditions climatiques, ne sont pas adaptées au trafic avec le Nakhitchevan, ni au trafic de transit international, qui est l’un des objectifs du déblocage des voies de communications.

Cela mis à part, en règle générale, les points de contrôle s’ouvrent avec l’accord des deux parties. Et pourtant, aucun accord n’a été conclu avec l’Azerbaïdjan sur cette question. Par conséquent, la principale raison de la non-application des conditions de l’article 9 de ladite déclaration qui concerne l’ouverture des voies de communications entre les régions occidentales de l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan est que l’Arménie refuse d’assurer un itinéraire optimal pour une autoroute », a déclaré le vice-Premier ministre d’Azerbaïdjan.

Il a souligné que l’harmonisation des modalités en transit international et de la réglementation simplifiée des trasports dits nationaux est également importante. « A cet égard, les spéculations et les falsifications du côté arménien sapent l’essence du processus de négociation qui dure depuis vingt mois, conduisent à son retard et, finalement, débouchent sur le non-respect par l’Arménie de ses obligations. »