« Le 19 septembre, l’Azerbaïdjan a déclenché une nouvelle agression à grande échelle contre la population du Haut-Karabakh dans le but de parachever sa politique de nettoyage ethnique.
Guidé par un sentiment d’impunité, l’Azerbaïdjan assume ouvertement la responsabilité de cette agression. Le ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan a annoncé qu’il lançait des « mesures antiterroristes » au Haut-Karabakh, dans la zone de responsabilité des troupes russes de maintien de la paix, au sujet desquelles, selon le communiqué officiel de la partie azerbaïdjanaise, le commandement des troupes russes de maintien de la paix ainsi que le centre de surveillance russo-turc auraient été informés.
Nous condamnons fermement l’agression de l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh et ce crime de masse qui est la poursuite du recours à la force à grande échelle déclenché par l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh en septembre 2020. Des communes peuplées de civils: la ville de Stepanakert, d’autres villes et villages sont bombardés par l’Azerbaïdjan sous le prétexte sans fondement de « destruction d’installations militaires ».
La partie arménienne a averti à plusieurs reprises que les actions agressives continues de l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh, sa rhétorique belligérante désinhibée, sa propagande totalement fallacieuse et répréhensible consistant à qualifier la population du Haut-Karabakh de « terroristes » poursuivent un seul objectif : soumettre la population du Haut-Karabakh -Karabakh au nettoyage ethnique par le recours à la force, pour priver la population du Haut-Karabakh de la liberté et du droit de vivre et de créer dans la dignité. Ils poursuivent le même objectif depuis décembre 2022, le blocage illégal de la seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie, le corridor de Latchine, et le blocus complet du Haut-Karabakh.
Entre autres éléments, l’attaque a été précédée par la diffusion de fausses informations par le Ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan au sujet d’opérations de « pose de mines et de sabotage » qui attestent de la planification de l’attaque et la fourniture d’éléments de langage aux media. Nous déclarons une fois de plus que les forces armées et l’équipement militaire de la République d’Arménie ne sont pas stationnés au Haut-Karabagh et que toutes les informations sur les opérations de pose de mines et de sabotage sont fausses et fabriquées de toutes pièces.
Nous lançons un appel aux partenaires internationaux membres du Conseil de sécurité de l’ONU ayant la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, y compris l’accord de 2020 signé par les dirigeants de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la Russie. Sur la base de la déclaration tripartite du 9 novembre, les troupes russes de maintien de la paix stationnées au Haut-Karabakh doivent prendre des mesures claires et sans équivoque pour mettre fin à l’agression de l’Azerbaïdjan. »
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