Dans le cadre des Journées de la Francophonie en Arménie, les invités de marque Jean-Christophe Buisson, journaliste et directeur adjoint du “Figaro Magazine”, et Sylvain Tesson, écrivain, voyageur et alpiniste, qui ont déjà fait preuve d’un engagement remarquable pour la défense des intérêts arméniens par leur couverture médiatique objective, leur mobilisation et leur soutien indéfectible et qui ont contribué à maintenir l’attention sur les enjeux de sécurité et les droits du peuple de l’Artsakh sur la scène internationale, ont une nouvelle fois témoigné de leur engagement inaltérable pour la cause arménienne.
Sylvain Tesson, qui a découvert l’Arménie en 1994 lors d’un voyage à vélo, a depuis lors développé un profond attachement pour le pays. Accompagné de Jean-Christophe Buisson, il a visité l’Arménie en 2020, à l’occasion de la guerre des 44 jours.
Au lendemain de la guerre, Sylvain Tesson et Jean-Christophe Buisson ont créé un groupe de soutien à l’Arménie, réunissant artistes, journalistes et intellectuels. Leur objectif : sensibiliser l’opinion publique française et les décideurs politiques sur les enjeux de sécurité et les droits du peuple d’Artsakh.
Depuis 2020, Jean-Christophe Buisson a consacré de nombreux articles et analyses à la situation en Arménie et en Artsakh. Ces écrits, publiés dans la presse française, ont joué un rôle crucial dans la diffusion d’informations objectives sur la région.
Malgré la défaite arménienne de 2020, Jean-Christophe Buisson refuse de considérer l’annexion de l’Artsakh comme irrémédiable. Il estime que le retour des Arméniens dans leur foyer historique est possible, à condition que le régime autoritaire d’Ilham Aliev soit renversé.
Les deux journalistes étaient présents le 18 mars à la Bibliothèque nationale d’Arménie, à l’occasion de la projection du film « Sur les chemins noirs”, adapté du roman autobiographique de Sylvain Tesson.
Passionné d’escalade urbaine depuis son adolescence, Tesson a consacré son film à cette pratique audacieuse. Incarné par l’acteur Jean Dujardin, il raconte son parcours après un accident qui l’a défiguré et sa décision de parcourir plus de 1300 kilomètres à pied.
La séquence finale du film, où Tesson tombe à genoux et pleure en atteignant son but, témoigne à la fois de sa joie et de sa tristesse. L’écrivain confie avoir pris conscience de la perte de sa jeunesse et de sa force.
Si Sylvain Tesson n’a pas encore défini son prochain voyage, il assure qu’il poursuivra son travail de sensibilisation sur l’Arménie et l’Artsakh à travers ses écrits.
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